La vie d'Adèle, passion simple et lutte des classes
Adèle sort de chez elle pour aller à l’école, elle a 15 ans, une bouche de bébé gourmand et, durant trois heures qu’on ne voit pas passer, on ne va plus la quitter, on va la voir grandir, jouir et souffrir. Dans cette ville du Nord, la voir apprendre à devenir ce qu’elle sera, avec Emma, grâce à Emma, à cause d’Emma. Chasser d’abord les effluves parasites l’entourant depuis sa présentation à Cannes : le cinquième film d’Abdellatif Kechiche, splendidement physique et pas seulement dans les scènes dont on parle tant, adapté (très) librement d’un roman graphique de Julie Maroh, n’a rien de scandaleux ou de scabreux.
C’est l’histoire d’une passion ordinaire, comme toutes les passions, bouleversante et extraordinaire. Adèle (la providentielle, l’exceptionnelle Adèle Exarchopoulos) a d’abord une petite aventure décevante avec un copain, et puis elle croise Emma, cette fille brusque et belle aux cheveu…
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