Woody Allen : Blue Jasmine, retour de grâce

On le croyait égaré, le talent dilué dans des cartes postales insipides et de piteuses comédies. Le grand Woody Allen est là, à nouveau, avec une Cate Blanchett dans le rôle de sa vie.

Woody Allen : Blue Jasmine, retour de grâce
Un désamour rampant accueillait depuis un certain temps le retour métronomique de Woody Allen, 41 films en quarante-sept ans. On chipotait de plus en plus ses délocalisations européennes, l’Angleterre, la France avaient donné de bons résultats, l’Espagne un peu moins, et la dernière en date, l’Italie, avait produit tristement une sorte de pizza quatre fromages, To Rome With Love.

Tout est pardonné. Woody Allen est rentré chez lui, et à 78 ans il livre avec Blue Jasmine une splendide comédie cafardeuse et claustrophobe, où le brio narratif se teinte d’amertume désenchantée, où on visite des appartements métaphoriques (la somptuosité glacée de l’un opposée à l’humble capharnaüm de l’autre), et où une actrice australienne aux jambe…

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