Marseille : ces questions qu'on n'ose pas poser

La petite délinquance baisse… Et pourtant ! Pas un mois sans que la cité phocéenne n’entende claquer les kalachnikovs. Face à cette criminalité et à une paupérisation croissante, les élus peinent à sortir d’un système politique hérité des années Defferre.

Marseille : ces questions qu'on n'ose pas poser
La délinquance baisse-t-elle ?

C’est le grand paradoxe de l’hystérie actuelle, sur fond d’élections municipales. Entamée sous le quinquennat précédent, la baisse de la petite délinquance, celle qui excède les Marseillais plus que les règlements de comptes entre truands, est réelle. Sur les huit premiers mois de l’année, les « violences physiques crapuleuses » passent de 6 000 à 5 000, les « atteintes volontaires à l’intégrité physique », de 12 000 à 10 000. Les cambriolages, en hausse à Paris, chutent de 19,4 %.

Le banditisme a-t-il un lien avec l’immigration ?

A Marseille, a-t-o…

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