Après le Diesel, Ayrault cale sur le porc de l’angoisse
Après le renoncement à la taxe poids lourds et à la taxe sur le maléfique diesel – dont l’importance dans le parc automobile est une spécificité française – Jean-Marc Ayrault vient de procéder à une reculade plus discrète, mais pas moins symbolique sur une autre spécificité maléfique, cette fois-ci bretonne : les porcheries industrielles qui n’en finissent pas de nitrater la Bretagne. Les Verts ont moins réagi que sur le diesel, ce qui n’est guère étonnant vu leur tendance à privilégier l’écologie des villes sur l’écologie des champs.
Jeudi dernier donc, lors de son bref et houleux passage, sous les huées, au Salon international de l’élevage, à Rennes, le Premier ministre s’est livré à un numéro d’impuissance politique. Ne sachant quelle perspective proposer aux éleveurs de porcs industriels dont il a reconnu « la situation difficile », il s’est contenté de céder sur l’une de leur…
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