Une cigale ne fait pas le réchauffement climatique

Il faisait chaud ce mardi du début du mois de septembre à Paris. 31°, 32°, peut-être 33°. Le soleil était de plomb et le ciel d’un bleu sans nuage comme rarement dans la capitale, juste un peu voilé de pollution. Aux alentours de la place de la République, les terrasses des bistrots se vidaient lentement des clients venus déjeuner. A la hauteur du faubourg Saint-Martin, comme si le hasard s’était arrangé pour que l’ambiance de cité provençale soit parfaite, un chant strident de cigale a traversé l’air. Si puissant et si déterminé qu’il couvrait le brouhaha de la circulation, autobus compris. En voici la preuve.

A hauteur de l’arbre d’où tombait la sérénade, quelques passants incrédules scrutaient les branches à la recherch…