Le sien, celui de ses livres et des nombreux films qui en furent adaptés, eut souvent pour cadre la ville de son enfance, Détroit, la Motor City où son père travailla pour GM, une des Big Three. Grandir dans la capitale mondiale de l’automobile, autrefois paradis de la « working class » américaine, mais aussi théâtre d’émeutes raciales sanglantes, pousse plutôt vers l’écriture à l’estomac. Vers le réalisme « social » tempéré par un goût du foutraque pour déranger les mécaniques narratives trop lisses.
Un Elmore Leonard se dégustait à la manière d’un alcool fort.
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