Egypte : la démocratie ne peut pas être un club privé
Les larmes de crocodiles versées aujourd’hui par nombre de commentateurs sur la situation en Egypte prêteraient à sourire si elles ne concernaient une épouvantable tragédie, tout à fait prévisible lorsque les mêmes approuvaient aveuglément le renversement du président Morsi le 3 juillet dernier. Nouvelle illustration de la célèbre formule de Bossuet raillant le raisonnement à courte vue des tartuffes et idiots utiles :
« Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer, quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance ».
On n’aura pas la cruauté de rappeler les éditoriaux qui, y il a seulement quelques semaines, théorisaient avec ferveur sur le concept étrange de « coup d’Etat démocratique » ou commentaient avec passion le merveilleux ballet des beaux hélicoptères d…
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