Té, Marseille, cong !

Un accent marseillais forcé, une musique aux airs de tarentelle, voilà la trame du film de Daniel Auteuil, Marius. Mais où est passée l’image de Marseille, telle que Pagnol l’évoquait?

Té, Marseille, cong !
Marcel Pagnol avait écrit sa trilogie quand il vivait à Paris, en pensant à Marseille, sa ville natale. Pourtant, malgré les plans de mer et de bateau, elle reste la grande absente des deux films de Daniel Auteuil, désormais réalisateur et acteur.

Chaque scène s’y passe, mais, de la cité phocéenne, on ne voit ni ne sent rien. En revanche, on entend ! L’accent qu’on connaît tous, lui, est bien présent, de même qu’une incessante musique aux airs de tarentelle. Les images sont une accumulation de clichés sur un fond sonore un peu lourd, vision d’un Marseille touristique, bien loin de celui évoqué par Pagnol.

A abuser du gros plan pour être au plus près des personnages, Daniel Auteuil passe à côté. Entre le visage d’ange un peu paumé de Raphaë…

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