Les bobos ont-ils eu sa peau?

Elitiste, prétentieuse, déconnectée du public, la programmation du festival s’est longtemps égarée dans les travers du parisianisme intello. Mais tout n’est pas perdu, et le vent du renouveau souffle sur la cité des Papes.

Les bobos ont-ils eu sa peau?
Il sera l’une des attractions de cette 67e édition du Festival d’Avignon. Dieudonné Niangouna, 37 ans, est né à Brazzaville dans le Congo d’avant-guerre, petit pays de 3 millions d’habitants qui a vu fleurir nombre d’artistes africains. Avec Stanislas Nordey, il est l’un des deux artistes associés du festival officiel, le «in», comme on dit, à croire que le «off», qui rassemble l’essentiel du public, est un morceau de second choix.

Ainsi va la vie de la cité des Papes, où se perpétuent des frontières d’un autre temps. Ce rendez-vous ne se résume pourtant pas aux jugements définitifs de bobos parisiens qui ne jurent que par la sélection officielle et jettent un œil condescendant sur tous les artistes drainés par le «off»…

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