Arabie Saoudite. N'oubliez pas Hamza Kashgari

Journaliste et poète saoudien, Hamza Kashgari est embastillé depuis février 2012 pour trois tweets considérés comme blasphématoires par les autorités du royaume. Marianne a rappelé son sort dans le dossier consacré à l’Arabie Saoudite (n°845).

Arabie Saoudite. N'oubliez pas Hamza Kashgari
Le 4 février 2012, le journaliste saoudien Hamza Kashgari, 23 ans, publie sur son compte Twitter trois messages poétiques revendiquant sa liberté face au prophète Mohammed. Il s’adresse à lui d’égal à égal, comme à un ami : celui qui l’inspire jusque dans sa rébellion. Des dizaines de milliers de menaces de mort lui sont adressées. Les cheikhs réclament son exécution pour protéger le peuple saoudien d’une vengeance divine.

Face à ces réactions, Hamza Kashgari revient sur ses propos et publie des excuses, reprises dans plusieurs journaux saoudiens. Il ferme également son compte Twitter. En vain : la colère de ceux qui veulent sa mort ne faiblit pas. Le jeune homme, espérant obtenir l’asile politiqu…

Powered by WPeMatico

This Post Has 0 Comments

Leave A Reply