Comme on pouvait s’y attendre, Manuel Valls va bien présenter sa candidature à la primaire de la gauche, ce lundi 5 décembre à 18h30, depuis son fief d’Evry.
Une annonce classique pour un contexte qui ne l’est pas. Comme on pouvait le supputer, Manuel Valls va bien présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2017, via la primaire de « la Belle alliance populaire ». C’est son entourage qui l’a annoncé à l’AFP ce lundi 5 décembre, en expliquant que le Premier ministre allait se déclarer à 18h30 depuis Evry, son fief dans l’Essonne dont il a été maire de 2001 à 2012.
Un départ qui, comme l’a raconté Marianne, était déjà au menu du lundi 28 novembre lorsque, à l’heure du déjeuner, il était venu annoncer au président de la République son intention de partir pour se présenter. Ce dernier l’avait finalement convaincu de rester, invoquant le risque d’une « crise institutionnelle » et sous-entendant qu’il n’irait pas lui-même.
Qui va garder l’état d’urgence ?
Le chef du gouvernement aura donc attendu quatre jours après le renoncement de François Hollande. Jeudi soir à 20h, celui-ci avait annoncé, dans une allocution en direct depuis l’Elysée, sa décision inédite pour un président sortant de la Ve République : « J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle ; au renouvellement, donc, de mon mandat ».
Selon toute probabilité, la candidature de Valls devrait être accompagnée d’un départ du gouvernement. Laissant une question en suspens : qui va le remplacer au poste de Premier ministre ? Qui que ce soit, il ou elle aura à faire face, comme dossier prioritaire à gérer, à un premier effet collatéral : l’état d’urgence. Selon la loi sur l’état d’urgence, celui-ci prend fin automatiquement quand le gouvernement démissionne, après un délai de deux semaines.
Powered by WPeMatico
This Post Has 0 Comments