Selon nos informations, le président du puissant lobby ultramarin, Patrick Karam, a décidé de quitter la présidence du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (CREFOM) dans le but de se consacrer intégralement à son poulain, Nicolas Sarkozy.
Alain Juppé ? « Il a un regard paternaliste sur l’Outre-mer. Et puis on a envie de lui donner une canne pour traverser la rue ». François Fillon ? « Il se désintéresse de l’Outre-mer ». Bruno Lemaire ? « Il ne connaît pas le sujet ». Nicolas Sarkozy ? « Quand il parle, on a l’impression qu’il vole. Lui seul évitera une explosion dans les DOM après 2017 ».
Aux yeux de Patrick Karam, chef de file du puissant lobby domien, il n’y a pas l’ombre d’une hésitation : à Sarkozy il sera fidèle et derrière lui il drainera ses réseaux en vue de la primaire de la droite. Tellement qu’il a décidé de quitter la présidence du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (CREFOM) pour devenir l’un des « orateurs nationaux » du candidat à la présidence de la République. Autrement dit son porte-parole lorsqu’il sera question de l’outre-mer, de la diversité et des chrétiens d’Orient. Avec la conviction, évidemment, que ses relais sur le terrain permettront à son préféré de gagner quelques milliers de voies dans ces départements où François Hollande avait fait le plein en 2012.
Patrick Karam, 55 ans, n’a jamais fait mystère de son attachement à Sarkozy, qu’il a déjà soutenu activement en 2012. Même pas auprès de Hollande, à qui il se félicite d’avoir « imposé » la loi sur l’égalité réelle pour les DOM, votée au cœur de l’été. Une « victoire », mais de là à trahir son idole… Par ailleurs en charge de la jeunesse et des sports auprès de Valérie Pécresse (UMP) au conseil régional d’Ile de France, il lâche le CREFOM « par souci de clarté », convaincu aussi que cette structure censée rassembler au-delà des partis lui survivra. Si son poulain est élu président, ce dont il ne doute pas, il sera auprès de lui pour éviter l’explosion de ces territoires frappés par une paupérisation qui rend la situation politique « volatile ». « Je veux ramener l’Outre-mer dans la Nation », dit encore Karam, pour qui la pression judiciaire autour du candidat relève de l’ « acharnement ».
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