A qui le Tour ?
Certains expliquent que le dopage est sans importance au regard des exploits accomplis. N’appliquent-ils pas au sport de haut niveau les règles les plus implacables du néo-libéralisme : qu’importe les méthodes, seul le résultat, ou les bénéfices importent.
J’ai adoré le Tour de France. Enfant, je pouvais raconter le détail de chaque étape, qu’elle soit de plaine ou de montagne, les descriptions de Robert Chapatte sur la seule et unique chaine de télévision, les récits si merveilleusement écrits de Pierre Chany en page 2 de l’Equipe, le journal qui m’a donné envie de faire ce curieux métier.
Je me souviens des échappées de Federico Bahamontes, « l’aigle de Tolède », qui franchissait les cols avec tant de facilité et de grâce.
Je me souviens des contre-la-montre gagnés à tout coup par Anquetil, ce « maitre Jacques » qui me séduisait tellement plus que le besogneux Poulidor.
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