Attentat de Nice : la police des polices estime le dispositif de sécurité adapté

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) confirme dans son rapport rendu ce mercredi 27 juillet le nombre de policiers déployés à Nice le soir du 14-Juillet qu’avance le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve mais qu’a contesté Christian Estrosi : 64 nationaux et 42 municipaux. Les polémiques, estime-t-elle, « sont le fruit d’une mauvaise compréhension et interprétation des informations ».

Le dispositif de sécurité déployé sur la promenade des Anglais à Nice le soir de l’attentat du 14-Juillet « n’était pas sous-dimensionné ». C’est en ces termes que l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) apporte ce mercredi 27 juillet son gain de sel dans la polémique née au lendemain de l’attaque entre le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le président de la région Paca Christian Estrosi.

Face aux polémiques, le ministre de l’Intérieur avait demandé le 21 juillet un rapport à la police des polices sur ce dispositif de sécurité qui n’avait pu empêcher Mohamed Bouhlel de foncer avec un camion dans la foule, tuant 84 personnes et en blessant plus de 300. Conclusion de la responsable de l’IGPN, Marie-France Moneger-Guyomarc’h : ces polémiques « sont le fruit d’une mauvaise compréhension et interprétation des informations ».

L’IGPN confirme le nombre de policiers annoncé sur la Promenade

Marie-France Moneger-Guyomarc’h confirme ainsi le nombre de policiers nationaux (64) et municipaux (42) déployés qu’avait annoncé la préfecture des Alpes-maritimes. Christian Estrosi avait contestés ces chiffres, dénonçant un « mensonge d’Etat ». Dimanche, la cheffe du service pilotant la vidéosurveillance à la police municipale de Nice, Sandra Bertin, avait alimenté cette accusation en affirmant avoir subi des pressions de la place Beauvau pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité le soir du 14 juillet.

A la suite de ces accusations, deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes par la justice : l’une à Nice pour « abus d’autorité » contre le gouvernement, l’autre à Paris pour « diffamation » contre la policière municipale. Si les conclusions de l’IGPN viennent renforcer la défense du gouvernement, Bernard Cazeneuve a souligné ce mercredi que « ce rapport administratif, strictement limité à son objet, ne se substitue ni ne préjuge en rien des conclusions des procédures et enquêtes judiciaires en cours« . Le ministre, a-t-il insisté, « souhaite que la Justice puisse poursuivre son travail dans les conditions de sérénité indispensables à l’établissement de l’ensemble des faits ».

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