De nombreux lycéens d’Algérie doivent repasser le bac à partir de ce dimanche 19 juin, la première série ayant été entachée par des fuites sur Internet. L’apparition de certains sujets sur Facebook avait créé une polémique jusqu’au sommet de l’Etat.
Une première. À partir de ce samedi 21h, (20h, heure française) l’accès aux réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter et Instagram, a été bloqué en Algérie, comme l’a révélé l’agence Algérie Presse Service (APS). Cette décision fait écho au scandale qui avait secoué le pays au début du mois de juin, quand plusieurs sujets du baccalauréat des filières scientifiques, mathématiques et gestion, avaient été envoyés aux intéressés sur Facebook, en amont des épreuves.
Selon la gendarmerie nationale, un peu plus de trente personnes ont été arrêtées, soupçonnées d’être à l’origine de ces fuites. Enseignants, directeurs de centre d’examens, cadres… La profession des suspects a créé une polémique dans le pays, certains, directeur du cabinet de la présidence en tête, allant jusqu’à évoquer un complot politique à l’encontre de la ministre de l’éducation, Nouria Benghabrit. A l’origine d’une reforme profonde du système éducatif, celle-ci est peu appréciée des conservateurs. L’an passé, la ministre s’était attirée les foudres de ses opposants en évoquant l’introduction de l’arabe dialectal dans l’enseignement, pourtant uniquement dispensé en arabe littéraire.
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