Montebourg, Barroso : quand la vérité dérange
« Carburant du Front national », « souverainistes de gauche » assimilés à l’extrême droite, les critiques fusent entre Arnaud Montebourg et José Manuel Barroso depuis dimanche dernier. Alors qu’une partie de la classe politique française condamne la nouvelle sortie du ministre, la réaction du président de la Commission européenne laisse quelque peu dubitatif.
Dans la partie de ping-pong rhétorique qui oppose Paris à Bruxelles depuis deux jours, la balle est revenue dans le camp français. Passablement irrité par les propos d’Arnaud Montebourg, qui l’a accusé dimanche d’être le « carburant du Front National », le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a répliqué ce lundi, jugeant que « quand il s’agit de réformes économiques, d’ouverture, de mondialisation, de l’Europe et de ses institutions, certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l’extrême droite ».
Une assimilation san…
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