L’informaticien veut supprimer 360 postes de chefs de projets, ingénieurs IT et technico-commerciaux dans l‘Hexagone. Les syndicats redoutent des licenciements, faute de départs « volontaires » en nombre suffisant.
François Hollande a-t-il été vraiment bien inspiré en décorant en septembre 2014, Virginia Rometty, la PDG ère d’IBM Corp. de la légion d’honneur ? Cette dernière en tous cas, semble se moquer comme de sa première jupe, de la promesse du Président de la République d’inverser la courbe du chômage.
Engagé dans un plan de réallocation mondiale de ses activités, notamment vers des pays à bas coût, le géant de l’informatique américain qui employait encore 32 000 personnes dans l’Hexagone dans les années 90 – moins de 9000 aujourd’hui ! – réduit en effet une nouvelle fois sa voilure en France. Sa filiale IBM France vient d’annoncer à ses syndicats son intention de supprimer en 2016, 360 postes de chefs de projets, d’ingénieurs IT et de technico-commerçant de GTSIS (Marne la Vallée, Nice). Soit plus du tiers des effectifs de cette entité!
Certes, des mesures d’accompagnement de fin de carrières et des primes de départ seront négociées pour les plus anciens (IBM compte de nombreux quinquas). Mais les syndicats, CFDT en tête, redoutent que les « volontaires » ne soient pas assez nombreux. Et in fine, de devoir avant la fin de l’année négocier des licenciements. Un camouflet pour l’Elysée qui prétendait avec le CICE, convaincre au contraire les grands groupes étrangers de développer leur présence dans le pays.…
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