De Bettencourt à Kadhafi, jeudi noir pour Sarkozy

Ce fut hier incontestablement une rude journée pour les avocats de Nicolas Sarkozy. Un mouvement en deux temps, entamé avec un ultime et peu agréable rebondissement de l’affaire Bettencourt à l’heure du petit déjeuner, pour se clore par une flèche empoisonnée à l’heure du thé (à la menthe) venue, cette fois, du front libyen.

Côté Bettencourt, les défenseurs de l’ancien président de la République (et des six autres mis en examen), autrement dit la fine fleur des pénalistes français, s’étaient tournés vers la plus haute juridiction française. Après avoir découvert des liens plus que privilégiés entre l’un des magistrats instructeurs, Jean-Michel Gentil, et une experte mandatée pour constater l’état de faiblesse de Lilian…