Les belles surprises de Parreno

Eblouissant. Dès l’entrée du Palais de Tokyo, investi pour la première fois dans son intégralité par un artiste, le ton est donné : c’est face à un mur de lumière que le visiteur prend son billet et ses yeux ne cesseront plus de passer de la pénombre aux illuminations en tout genre, dans un parcours qui tient plus du manoir hanté que de l’exposition conceptuelle.

Philippe Parreno, l’un des artistes français les plus appréciés sur la scène internationale, prouve que l’art contemporain n’a pas toujours besoin de longs discours pour être accessible. Certes, son exposition est extrêmement pensée, comme un gigantesque automate, avec trois pianos fantômes qui jouent sans relâche la Petrouchka de Stravinski, des marquises qui s’éclairent e…