Staline et son gang
L’ouverture des archives russes et la parole libérée d’ultimes témoins ont permis d’affiner le portrait simpliste du tyran rouge, mais aussi d’en savoir plus sur des personnalités clés de son régime comme Beria et Joukov. Les 60 ans de sa mort voient paraître ces jours-ci une rafale d’ouvrages sur le sujet.
Si l’on excepte la Russie où son image demeure majoritairement positive, Iossif Djougachvili, alias Joseph Staline, «l’Homme de fer» qui succéda à Lénine à la tête de l’URSS, reste connu comme une sorte de bourreau borné, paranoïde et assoiffé de sang. A de rares exceptions près, les biographes de Staline passent à côté de sa complexité. Si personne ne conteste la cruauté bureaucratique du «tsar rouge» et la terreur qu’il inspirait à ses proches, force est de constater que son charisme atypique, ses talents d’écrivain et de poète, sa passion pour l’art, ses traits de mari, de père de famille, et une certaine jovialité ainsi qu’un goût pour les blague…
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