Grand Corps malade, c'est pas la forme
Il est toujours curieux d’entendre un artiste chanter l’oraison funèbre du genre musical qui l’a rendu célèbre.
Il est toujours curieux d’entendre un artiste chanter l’oraison funèbre du genre musical qui l’a rendu célèbre. Grand Corps malade est le héraut du slam, ce genre poétique qui permet à un collégien de se prendre pour Rimbaud. A 15 ans, c’est touchant ; à 35, ça peut être agaçant. Son premier album, Midi 20, vendu à plus de 1 million d’exemplaires, a fait découvrir au grand public ces textes déclamés aux rimes si pauvres qu’elles ressemblent aux plus démunis qu’ils veulent défendre.
Le premier morceau de son nouvel album, Funambule, est d’ailleurs une sorte de résumé pathétique du slam. Au théâtre file la métaphore usée de «la vie est une scène» sur trois strophes aux images approximatives : «Face aux premières piques de l’intrigue/Face aux premiers mauvais accords/Derrière les apparences bien lisses/Tu découvres l’enfe…
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