Pardon my french

Fut un temps où la gauche voulait changer le monde, maintenant elle veut juste apprendre à s’y résigner.

Pardon my french
Il y eut dans les rames de métro à Paris, des années durant, une campagne de publicité particulièrement tenace et agaçante pour les cours du Wall Street Institute. On y voyait un jeune cadre supérieur tirant une langue repeinte aux couleurs du drapeau américain, répondre avec un enthousiasme crétin à la question posée plus haut sur l’affiche : «Do you speak english ? Yes ! I speak Wall Street english.»

C’est un peu dans ce monde-là hélas, le monde de l’esclave tertiaire supérieur affichant fièrement sa servitude, que nous avons l’impression d’avoir définitivement pénétré depuis l’adoption par l’Assemblée le 30 mai dernier du fameux article de la loi Fioraso étendant la possibilité de dispenser un enseignemen…

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