Le fond de l'air est bleu

Le sport n’a beau être que du sport, on lui prête désormais les vertus d’une sorte de météo des passions et des angoisses nationales.

Le fond de l'air est bleu
J+1. Le pays respire mieux, paraît-il. Ils ont fait le job. Et en prime ont chanté la Marseillaise. Après le match, pas avant. Mais qu’importe, puisqu’aux yeux des supporters et de certains commentateurs patentés, transis puis énamourés, il y a désormais un avant et un après le France-Ukraine du 20 novembre 2013.

Avant : l’horreur, le neuvième cercle de l’Enfer de Dante mais en pire, et sans grand espoir de purgatoire, l’hiver des ambitions nationales, la bannière tricolore souillée dans les crachats compulsifs d’un Ribéry (les joueurs des autres nations, c’est bien connu, ne crachent jamais).

Avant, c’était donc il y a un siècle, un temps de désolation, de mornes journée…

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