Polanski, Seigner, Amalric, trio maso

La vénus à la fourrure, brillantissime film de Roman Polanski, est un huis clos féministe, onirique, érotique, drolatique… en un mot jouissif.

Polanski, Seigner, Amalric, trio maso
Il pleut des cordes. Un théâtre parisien délabré. Sur la scène, les vestiges fatigués de l’échec récent, l’adaptation en comédie musicale de la Chevauchée fantastique de John Ford. Ainsi, un cactus absurde se dresse au centre du plateau.

Thomas, un homme irrité (Mathieu Amalric) vient d’achever de décevantes auditions pour le spectacle dont il est l’auteur et qu’il s’apprête à monter, la Vénus à la fourrure. Surgit alors, tempétant et trempée, Vanda, somptueuse incarnation échevelée de la vulgarité (Emmanuelle Seigner), mâchonnant son chewing-gum et suppliant qu’on la laisse auditionner, puisqu’elle est là…

Point de départ d’un film brillantissime de Roman Polanski, joute succulente pour deux acteurs inspirés, huis clos féministe, onirique, érotique…

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