La folie des nanars

« Je mets les pieds où je veux, et c’est souvent dans la gueule », prévient Chuck Norris dans « Portés disparus 3 ». C’est avec des répliques de cet acabit, des mises en scène délirantes et des montages foireux, que ce cinéma de genre a conquis son public. Visite guidée d’un monde de passionnés.

La folie des nanars
Tout le monde a déjà fait l’expérience de visionner un mauvais film. Scénario convenu, acteurs médiocres et mise en scène à l’avenant, il semble acquis que les longues minutes passées à s’infliger une nullité filmique s’écoulent dans l’ennui le plus total. Comment expliquer, dès lors, que les projections de films unanimement reconnus comme ratés se multiplient depuis quelques années ? «Pas de pitié pour les navets», «L’Etrange Festival», «Panic Cinema»*… Ce ne sont que quelques-uns des nombreux rendez-vous qui proposent aux amateurs de mauvais films des séances permettant de visionner collectivement le meilleur du pire de toute la production cinématographique…

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