Après le rachat traumatique du « Washington Post » l’été dernier par le milliardaire de la netéconomie, Jeff Bezos, la réflexion sur les chances de survie de la presse écrite fait rage aux Etats-Unis. C’est au tour de John R. MacArthur, directeur du « Harper’s », le plus ancien mensuel américain et l’un des plus prestigieux au monde, de se lancer dans la bataille avec un texte de combat dont « Marianne » publie ici l’intégralité.
Quand je suis devenu directeur de la publication de Harper’s Magazine il y a près de trente ans, mon plus important défi – ou du moins le croyais-je à l’époque – était de faire que les agences publicitaires prêtent plus d’attention au célèbre journal américain d’idées et de littérature dont j’avais la charge. Harper’s avait des dizaines de milliers de lecteurs fidèles, mais pas autant de publicitaires fidèles, alors ma tâche semblait claire. Faire du charme à des acheteur…
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