Vous n’avez pas le monopole du rire

Attendre une semaine. Pour laisser retomber le soufflé. Pour le digérer, aussi. Parce qu’un tel déferlement de violence, parfois de haine et d’insultes, ne peut pas ne pas affecter. On sait que ce sont les risques du métier, de l’exposition publique, mais on ne choisit pas ce métier pour cela. On le choisit malgré cela. Quant à la notoriété, elle n’est qu’un inconvénient lié au fait de défendre publiquement des idées. Certainement pas une partie de plaisir narcissique.

Le soufflé, donc. Un tweet envoyé un vendredi matin. Une photo représentant une mendiante rom assise sur l’escalier d’une bouche de métro, un plaid autour de…