Top Of The Lake, la touche Campion
La série scandinave fait des émules. Les dernières productions britanniques sont toutes empreintes de son rythme lent, de son habilité à scruter les ambiguïtés de ses personnages et de ses teintes glacées.
La série scandinave fait des émules. Les dernières productions britanniques sont toutes empreintes de son rythme lent, de son habilité à scruter les ambiguïtés de ses personnages et de ses teintes glacées. Ainsi de «Broadchurch» et de «Shetland», qui offrent à des inspecteurs blessés par la vie de sonder l’aridité des rapports dans des coins reculés de la prude Albion, où chacun connaît les secrets enfouis de l’autre tout en taisant les siens. La dernière à avoir été touchée par ce syndrome nordique est Jane Campion, oscarisée pour la Leçon de piano et Palme d’or à Cannes en 1993.
Sa magistrale fiction en six épisodes a été présentée – première ! – au Festival de Sundance, à ceux de Berlin et de Cannes. Si elle prend le…
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