La municipale marseillaise virera-t-elle communautariste ?

A-t-on encore le droit de prononcer le mot « Arabe », sans se faire illico brûler vif sur le bûcher de l’antiracisme ?

La municipale marseillaise virera-t-elle communautariste ?
L’échange dure quelques secondes, lors d’une suspension de séance à la communauté urbaine de Marseille, le 25 octobre dernier. « On va pas t’applaudir ! » lance le patron de l’UMP des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles, au socialiste Patrick Mennucci, frais vainqueur de la primaire organisée pour la municipale dans la cité phocéenne.
« Ah bon ? rétorque ce dernier.
Non, on va crier : “Samia ! Samia !”
C’est bien la première fois que tu seras gentil avec une Arabe ! »
Raciste !
Le raciste, c’est toi ! » réplique Mennucci, tandis que Samia Ghali, la sénatrice des quartiers nord, quitte la séance, accompagnée par l’ensemble du groupe UMP, donnant à cet échange potache l’allure d’un psychodrame. « Dérapage…

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