Esclavage sexuel : un crime japonais

Elles furent plus de 200 000 Coréennes, enrôlées de force dans les bordels militaires nippons depuis les années 30. Aujourd’hui, elles demandent réparation.

Esclavage sexuel : un crime japonais
Elles seront bientôt presque aussi célèbres que les « folles de la place de Mai », ces mères de disparus, qui, à compter du mois d’avril 1977, défièrent, chaque jeudi à Buenos Aires, les Videla et autres dictateurs de sinistre mémoire. Tous les mercredis, depuis janvier 1992, des femmes se rassemblent devant l’ambassade du Japon à Séoul, et des manifestations du même genre se multiplient au Japon, aux Etats-Unis, à Taïwan et ailleurs.

Le 18 septembre dernier, c’est à Paris, au Trocadéro, sur l’esplanade des Droits de l’homme, qu’a eu lieu le rassemblement du mercredi appelant le Japon à résoudre enfin la question dite des « femmes de réconfort ». Et, parmi ces femmes qui, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, furent réquisitionnées pa…

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