Splendeur et petites misères du luxe
Dur, dur d’être une grande maison de luxe florissante ! Entre les dérapages du papy fondateur, les fredaines des héritiers, les OPA hostiles des rivaux, le delirium tremens du DA, elle doit affronter un casse-tête de fond : répondre à la demande toujours plus avide des consommateurs, tout en gérant son image d’excellence, de rareté et de compétence feutrée.
Les géants du luxe ont de quoi se frotter les mains : ce sont les seuls qui, depuis 2007, ont superbement ignoré la crise en dégageant l’an passé un chiffre d’affaires global de 212 milliards d’euros. Le mouvement, même s’il ralentit (croissance prévue de 5 % cette année, contre 10 % l’an passé), n’est pas près de s’inverser. Et pas seulement parce que les riches sont de plus en plus riches. Car leur pendant indispensable, les pauvres, pourtant de plus en plus pauvres, sont aussi avides d’arborer des signes extérieurs de richesse afin de devenir, comme tout le monde, des êtres à part. Des exemples ? Il e…
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